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Les mosaïques de Pafos (Paphos), considérées parmi les plus remarquables de Méditerranée orientale, font partie du parc archéologique de Pafos, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980. Elles furent découvertes en 1962, lorsqu’un agriculteur en déterra une partie en labourant son champ.

Les Maisons de Dionysos, Thésée, Aiôn et Orphée sont les villas de quatre gentilshommes romains et datent du IIIe au Ve siècle après J-C. Leurs mosaïques au pavement finement ouvragé représentent des scènes de la mythologie grecque.

Dans la Maison de Dionysos, les 556 mètres carrés de mosaïques sont décorés de scènes mythologiques, ainsi que de scènes de vendange et de chasse. A l’entrée, on trouve également une mosaïque de galets de l’époque hellénistique, représentant  le monstre mythique Scylla.

La Maison de Thésée fut nommée ainsi en référence à sa plus ancienne mosaïque, qui montre le héros de l’antiquité grecque brandissant une massue contre le Minotaure. Des mosaïques plus récentes représentent Poséidon et Amphitrite ainsi que le premier bain d’Achille.

La Maison d’Orphée comprend des mosaïques montrant Orphée entouré d’animaux et deux autres panneaux représentant Hercule avec le Lion de Némée et une Amazone avec son cheval.

C’est dans la Maison d’Aiôn que se trouve la mosaïque spectaculaire à cinq panneaux figuratifs ayant comme thèmes Dionysos nouveau-né, Léda et le Cygne, le concours de beauté entre Cassiopée et les Néréides, Apollon et Marsyas ainsi que le Triomphe de Dionysos.

Le parc comprend aussi d’autres sites et monuments allant des temps préhistoriques au Moyen Âge, tels que l’Asclepiéion, l’odéon, l’agora, le château des Saranta Kolones (quarante colonnes) et les ruines de la basilique paléochrétienne de Limeniotissa.

Ce site est une des étapes de la route culturelle d’Aphrodite.

Le château fort médiéval de Pafos (Paphos) se dresse solennel sur l’extrémité occidentale du port. Fort byzantin érigé pour contribuer à la défense du port, il fut reconstruit par les Lusignan au XIIIe siècle. Démantelé par les Vénitiens, il fut rebâtit par les Ottomans au XVIe siècle, lorsqu’ils occupèrent l’île. Il en subsiste aujourd’hui la tour franque occidentale, restaurée par les Ottomans, ainsi que des extensions vénitiennes. Une inscription au-dessus du seul portail du château témoigne de cette restauration.

La partie principale de ce château consiste en une grande tour carrée avec une cour intérieure close. Le rez-de-chaussée comprend une salle centrale bordée de petites chambres, qui servaient de cellules carcérales durant la domination ottomane. Sur le toit du fort, les 12 créneaux avaient été équipés du même nombre de canons, que les Ottomans retirèrent avant de remettre l’administration de l’île aux Britanniques en 1878. Ces derniers utilisèrent le château comme entrepôt de sel jusqu’au moment où il fut classé monument historique en vertu de la loi sur la protection des antiquités.

Le Fort Médiéval de Pafos – Audio Tour 

Situé près de la station balnéaire de Coral Bay (Kolpos ton Korallion/ Coral Bay), le site de Maa-Palaiokastro  est le lieu où s’établirent, en 1200 avant J-C, les premiers immigrés Grecs mycéniens, à la chute du royaume de Mycènes en Grèce. Ce site revêt une grande importance pour Chypre, car il accueillit les premiers vecteurs de l’hellénisation de l’île. Par ailleurs il offre un excellent aperçu de l’Âge du bronze tardif de l’île.

Le nom «Palaiokastro» (“vieux château fort” en grec) provient des imposantes murailles défensives, toujours exposées depuis. L’implantation des fortifications consistent en deux murs distincts du style cyclopéen : la première muraille protégeant le côté terre, et la seconde assurant sa défense du côté mer.

Le petit musée à l’architecture insolite est l’œuvre de l’architecte-conservateur et professeur italien Andrea Bruno. Ce musée retrace la colonisation de Chypre par les Grecs mycéniens.

Des fouilles entreprises au village de Lempa, à 4 km au nord de Pafos (Paphos), révélèrent un important site de l’Âge chalcolithique (3900 – 2500 avant J-C). Les répliques de cinq maisons de cette ère furent reconstruites avec des matériaux et les méthodes de construction de l’époque.

Le site est une des étapes de la route culturelle d’Aphrodite.

Situé près du vieux marché à Paphos, le hamam (bains) ottoman est un bâtiment surmonté d’une voûte en pierre composé de trois espaces: la réception, la zone intermédiaire et les bains principaux. On estime que, malgré sa conception typiquement ottomane, il s’agit d’un patrimoine médiéval qui resta en service jusqu’aux années 1950. Sa restauration fut achevée en 2015.

La grotte naturelle des Bains d’Aphrodite et son jardin botanique se trouvent sur la route qui relie le port de Lakki à l’extrémité de la péninsule d’Akamas.

À en croire la légende, c’est dans les eaux de cette grotte, à l’ombre d’un vieux figuier, au milieu d’une luxuriante végétation, que la déesse grecque Aphrodite se plaisait à se baigner. Par ailleurs, c’est dans ce décor pittoresque que, selon la mythologie, elle rencontra son amant Adonis, qui lorsqu’il s’arrêta pour se désaltérer au cours d’une partie de chasse, tomba amoureux d’elle dès qu’il goûta l’eau de la grotte.

Le site est une des étapes de la route culturelle d’Aphrodite.

Les Bains d’Aphrodite – Audio Tour

Le parc archéologique de Kato Pafos (Paphos) [ville basse] constitue un des plus importants sites archéologiques de Chypre. Il figure, depuis 1980, sur la liste des monuments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

A la fin du IVe siècle avant J-C, Nikoklès, dernier roi de Palaipafos, transféra la cité de son emplacement initial au lieu où elle se trouve actuellement, près du port. Pafos fut la capitale de Chypre entre le IIe siècle avant et le IVe siècle après J-C.

Le parc comprend des sites et monuments datant du 4ème siècle avant JC au Moyen Âge, dont la plupart remontent à la période romaine. Les mosaïques au pavement raffiné des quatre villas romaines, notamment les maisons de Dionysos, Thésée, Aiôn et Orphée constituent l’épicentre des découvertes. Divers scènes de la mythologie grecque y sont représentées. Ce parc archéologique comprend d’autres monuments importants tels que l’Asclepiéion, l’odéon, l’agora, le château fort des Saranta Kolones (quarante colonnes), les ruines de la basilique paléochrétienne de Limeniotissa et les tombeaux des Rois.

Le parc archéologique de Paphos – Audio Tour

Situé à environ 9 km au nord de Pafos (Paphos), le monastère d’Agios Neophytos fut fondé par l’ermite écrivain Neophytos dans la seconde moitié du XIIe siècle dans ce lieu jadis retiré, surplombant une vallée pittoresque.

L’ermite creusa une grotte appelée l’«Egkleistra» dans les flancs de la montagne, dont les parois iconographiées de fresques byzantines des XIIe au XVe siècles comptent parmi les plus raffinées de Chypre. L’ensemble monastique comprend un musée ecclésiastique digne d’intérêt. Par ailleurs, l’église du monastère, plus récente, abrite quelques-unes des plus belles icônes post-byzantines du XVIe siècle.

Le monastère d’Agios Néophytos tou Eglistou – Audio Tour